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A LA RECHERCHE DE L'AMOUR DE MA VIE
28 février 2008

LA TRISTESSE,LA VIE

Je reviens aprés une longue absence.Cela me permettras de ce fait de te raconter plus de choses.J'ai enfin réussi à tirer un trait sur S..Cela a été beaucoup plus difficile que je ne l'imaginais.Non pas que je sous-éstimait les blessures que pouvaient inffliger les sentiments,mais par rapport à l'attachement que j'avais pour lui.Je me suis accrochée à lui comme à une bouée de sauvetage,pensant me noyer au moindre éloignement,mais j'y est survécue;Comme à toutes les épreuves que j'ai dû endurer tout au long de ma vie.

Quand je tente une rétrospection,je me dis que j'ai supporter mon long de souffrance et de douleur.Et pourtant,face à des choses beaucoup plus insignifiantes,je baisse les armes et abandonne le champ de la baitaille en plein combat.Il y a autant de vies que d'êtres humains,et pourtant chaque histoire personnelle que l'on vit se recoupe avec une autre,étrangère ou pas de nous.Quand je suis dans une periode difficile,je me dis qu'il y a pire que moi,plus malheureux que moi.Mais je ne peux m'empêcher qu'il y a plus heureux que moi,bien plus heureux.

Le soir est un moment particulier pour moi.Plus précisement la nuit.J'ai un rapport ambigû avec la Nuit,sentiment d'appréhension mêlé à l'excitation.

Appréhension de devoir faire face à mes démons,démons que je tente d'apprivoiser,à grand peine.Je suis là,allongée,et au moment de fermer les yeux,tout se remet en marche.Comme si mon esprit était une salle de cinéma.Je suis la spectatrice de ma vie,contrainte de voir cet écran immense qui projette des images sans cesse refoulées,sans cesse niées puis reniées mais dont l'inconscient à gardé la mémoire.Je me revoie,surivivant au fil d'une machine,une machine inquiétante et tellement bruyante.Puis je me vois luttant entre la vie et la mort,je vois mon corps torturé par tous ces fils interminables,toutes ces machines bruyantes qui se mettent à sonner au moindre susraut de mon corps.Elles sonnent au moindre danger qui leur semble iminent.Je me vois gémir et subir toute cette souffrance endurée par mon corps mais également tellement insupportable à mon esprit,à mon coeur.

Je me revois dans des souffrances si attroces que les larmes ne coulaient même plus,mon corps c'était vidé de tout sentiment.J'étais dans un état semi-comateux dont les injections de morphine en puissance n'arrangeaient rien.Là,les larmes roulent sur mes joues,en silence,sans bruit,sans prévenir.Cette fois,je les laisses finir leur chemin,je ne les arrêterais pas.Pas cette fois.Je ne veux plus faire "comme si".Je ne suis pas aussi forte que je le croyais.J'ai refusé longtemps l'idée que je pouvais avoir des félures,que je n'étais pas que joie de vivre et sourires.Surtout pour ma famille.Je me devais d'être "digne" et "courageuse"comme ils me l'ont toujours répeté.Jusqu'au jour d'aujourd'hui,je m'interdis d'avoir des faiblesses,je ne peux pas faire cela à mes parents.Ils n'auraient jamais pu le supporter.Alors,j'ai enfoui,au plus profond de moi,émotions,tristesse,mal-être,déséspoir,haine de la vie,envie de quitter ce monde pour un autre.Et j'ai remplaçé ces "immondices"par des sourires,des éclats de rire,du courage,de la joie de vivre.J'ai creusé un profond trou qui s'ést révélé être un abîme,et j'y est tout jeté,puis recouvert de manière maticuleuse et soignée,afin que personne ne se doute de quoi que ce soit.

Et comme je l'avais prévu,jamais personne n'a tenté de creuser,n'a tenté d'ôter cette poussière pour voir ce qui se cachait réellement.D'un côté,cela me réconfortais,me rassurait.J'étais forte,et personne ne me connaissaint réellement.Puis,je me suis lassée d'être toujours considérée comme une fille "mystérieuse",très "secrète".A certains que je pensais dignes d'entrer dans le labyrinthe,je leurs est tendu une carte,en parsemant des indices ça et là.Mais finalement,personne n'a vraiment compris.Personne n'a cherché à savoir.Si personne ne cherchait à me connaître,personne ne méritait alors que j'ouvre mon jardin secret.Avec M,j'ai tenté une fois,je lui est ouvert ce jardin,mais il a piétiné les roses qui jonchaient l'allée.Depuis,je me suis jurée de ne plus jamais ouvrir mon coeur à qui que se soit.Les gens s'arrêtent aux apparences,aux préjugés,sans réellement tenter de comprendre.Cela leur samble ennuyeux,ils préfèrent ne pas s'encombrer de choses futiles.

La vie m'a appris beaucoup de choses,sur moi-même,mais également sur les autres.Sur mes attentes,mes espoirs,mes failles,ma fragilité.Lorsque le monstre nous envahit de l'intérieur,on ne peut plus lutter.Il aspire et détruit tout sur son passage,nous vidant de nos forçes pour nous laisser plus que nos faiblesses.Il est là,tapis dans l'ombre,prés à bondir et à nous arracher nos dernieres résistances.Que reste-il à la fin;un coprs meutri par la maladie,détruit dans sa chair,dans son âme,dans son souffle.J'ai luttée contre ce monstre,et j'ai gagnéé une bataille.Certes,pas la guerre,mais un peu de répis tout de même.Il est en sommeil,toujours là,mais inerte.Il est immobile,il ne bouge plus.On pourrait croire qu'il n'a plus un souffle de vie en lui,mais ce serait le sous-éstimé.Il dors.D'un sommeil profond;Sans fin?Sans reveil?Personne ne peut le dire.Mais il faut espérer.

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